En avril 1831 la
Commission des Phares décidait de la prochaine exécution du phare des
Héaux de Bréhat et demandait en conséquence à l'ingénieur de
l'arrondissement de Guingamp de fournir les plans d'un support provisoire
en charpente.
Dès 1833 l'échafaud de charpente, très abîmé par les
tempêtes et les vagues, menaçait ruine et il devenait urgent de le
remplacer par une tour de haute taille pour résister aux éléments.
Construction : 1837-1840
Allumage : 1er février 1840.
Hauteur : 47,40 m.
Description : Tour cylindrique grise en
maçonnerie de pierre de taille de Kersanton sur soubassement en fût de
chêne. Consoles assemblées par des plates-bandes supportant une balustrade
à dés. Couronnement intermédiaire au niveau du 4ème étage.
1832 (1er décembre) : Feu
fixe blanc provisoire sur un échafaudage en bois.
1840 (1er février) : Feu
fixe blanc de premier ordre. Optique de 0,92 m de focale.
1840 : Fonctionnement à l'huile végétale.
1880 : Fonctionnement à l'huile minérale.
1902 (10 octobre) : Feu fixe blanc et rouge, optique de 0,70 m. de
focale.
1903 (18 juin) : Feu à éclats blancs toutes les 4 secondes.
1905 : Vapeur pétrole,manchon 80 mm.
1930 : Feu d'horizon à 3 occultations, 18 secondes, à secteurs
blanc, rouge, vert,
optique de 0,70 m de focale.
1940 : Le feu est éteint.
1941 : Radiotéléphone.
1944 (août) : Les Allemands dynamitent le haut de la tour sur une
hauteur de 15 m.
|