Phares & Feux des côtes de
France
Côtes d'Armor
| Nous cont@cter | |
| Phare du Cap Fréhel | |
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Position : |
48° 41' 01'' N 02° 19' 01'' W |
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Localisation : |
Cap Fréhel Côtes d'Armor |
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ESM : |
43200 |
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Construction : |
1946-1950 |
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Hauteur : |
33 m |
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Élévation : |
85 m |
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Portée : |
29 milles |
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Feux : |
Feu 2 éclats blancs toutes les 10 s. |
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Optique : |
Optique tournante BBT à deux éclats groupés |
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Lanterne : |
4 panneaux de 0.50 m de focale, lampe aux halogénures métalliques de 1000 W |
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Aide sonore : |
Corne 2 sons 60 s |
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Habité : |
Oui |
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Automat : |
Toujours gardienné |
Phare du Cap Fréhel
Le phare du Cap Fréhel est un phare maritime des Côtes d'Armor (France). Le phare actuel, construit de 1946 à 1950 sur la pointe du Cap Fréhel, à près de 70 m au dessus des flots, succède à 2 constructions plus anciennes implantées sur les mêmes lieux. Il éclaire et sécurise fortement le passage de la Baie de Saint-Brieuc vers la Rade de Saint-Malo très difficile d'accès car battue par les vents. Une première tour carrée placée en bas de la falaise a fonctionné vers 1650, éclairée par des cierges puis bois et charbon.
Le phare "antique"
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Construction : Description : Tour carrée, en bas de la falaise. |
Le premier phare
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En mai 1694, Vauban inspecte les côtes nord de Bretagne et propose l'édification d'une tour pour avertir des attaques de la flotte anglaise. A cette époque, le commissaire général des fortifications de Louis XIV a déjà fait construire plusieurs phares (le Phare du Stiff à Ouessant, le Phare des Baleines sur l'Île de Ré, le Phare de Chassiron à Oléron). L'ingénieur Garengeau reprend les plans du Phare du Stiff pour construire ce premier phare allumé en 1702 (mais uniquement les mois d'hiver). En 1717, la marine ordonne l'allumage du feu toute l'année. Les dépenses liées à cet allumage sont financées par une taxe, payée par les navires entrant dans les ports compris entre le Cap Fréhel et Régneville. En 1774, un réverbère de 60 réflecteurs sphériques remplace le brasier. Placé dans une lanterne, ce système devient tournant en 1821. la portée du feu passe de 15 à 21 milles.
Construction : 1701-1702
Description : Tour cylindrique accolée à une tourelle demi cylindrique en
pierre maçonnée. De 1702 à 1774 : Éclairage au charbon à l'air libre.
1774 : Mise en place des réverbères sphériques de Tourtille-Sangrain à 60 becs sur 3 rangs superposés, éclairage à l'huile végétale.
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Le second phare
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Vers 1840, Léonce Reynaud, devant l'état de l'édifice, envisage de construire une nouvelle tour octogonale de 22 m de haut pouvant supporter une optique de Fresnel. La portée du feu passe à 25 milles. Les projets d'électrification de 1880 seront abandonnés par une décision ministérielle du 23 juillet 1886. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le phare sert de poste d'observation pour l'armée allemande qui dynamitera l'édifice le 11 août 1944. Seule la vieille tour Vauban restera debout et supportera un feu provisoire jusqu'en 1950.
Construction : 1845-1847
Description :Tour octogonale en maçonnerie de pierre de taille centrée à
la façade d'un bâtiment rectangulaire. 1847 (1er mai) : Feu de 1er ordre à éclat long blanc toutes les 30 secondes, optique de François Soleil à 16 demi lentilles.
1875 : Éclairage à l'huile minérale.
1903 (15 juin) : Feu à deux éclats blancs toutes les 10 secondes. Optique de 0.70 m de focale à 4 panneaux. Éclairage aux vapeurs de pétrole. |
Le troisième phare ou phare actuel
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Construction : 1946-1950 1950 : Allumage du nouveau feu et électrification. |
Quelques cartes postales
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Quelques photographies
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